Peut-on penser sans les mots ?

Introduction Cartésienne

Il y a un tradition Cartesienne d'utiliser le langage comme preuve de la distinction entre l'homme et l'animal. Et cette preuve a des consequences qui menent loin. Descartes affirme que les animaux n'ont pas de langage, par suite ils n'ont pas de pensee détachée de leur corps (détachée d'une réaction immédiate de leur corps), par suite ils n'ont pas d'ames, et avec leur corps qui disparait en poussière après leur "vie" c'est eux, leur être tout entier qui disparait, alors que l'homme avec cette pensée qui n'est pas attachée a son corps, qui est également spiritualité, dont on voit la trace dans les paroles -paroles et pensees etant intimement liées pour Descartes, presque identifiées l'une à l'autre-, peut croire à l'existence de son ame, ame eternelle puisque elle existe sans le corps. Avec Descartes, trois choses importantes nous font pénétrer dans la reflexion sur les rapports entre pensée et langage :
  1. la définition du langage (les animaux en sont-ils exclus ?, qu'est-ce que le langage ?)
  2. l'identification entre pensée et parole (peut-on penser sans les mots ?)
  3. l'importance pour l'être (Descartes parle d'ame) de la pensée (car en plus de l'extra-corporalité du langage, son infinie combinatoire, son ouverture, son pouvoir de créativité est le garant de notre liberté)

De la définition du langage

Sur la définition du concept langage en tant qu'outil de communication inter-individuel, je signalerais seulement quelques petites choses concernant les bébé, les animaux et les ordinateurs : Pour éviter d'ergoter sur la nature du langage, éviter de dire que tout est significatif, tout est mot, tout est langage, (ce qui est un autre débat), les philosophes souvent conviennent que le langage humain est spécifique, pour telle ou telle raison. Pour la question qui nous interresse, nous pourront adopter ce point de vue, et considerer le langage adulte conscient humain, c'est a dire celui que nous connaissons intimement.

Sur l'adéquation pensée-parole

Importance ontologique de la pensee et du langage

Pour conclure, retrouvons l'approche phenomenologique avec son geniteur Husserl. Selon lui, et en ce sens il retrouve Hegel, il y a une idealite du mot. C'est clair : les mots ne nous appartiennent pas ...  Est-ce que cela signifie que notre pensee, a supposer qu'elle s'identifie aux mots, ne nous appartient pas ? Si cela etait, la rapprochement avec la pensee de Descartes formerait un contraste puissant, Descarte faisait du langage la preuve de notre être. Par ailleurs, ce langage qui nous echappe peu nous laisser avec quelques inquietudes : sommes-nous limités dans nos pensées par les mots qui sont les notres ? ou seront nous incapable d'exprimer certaines de nos pensées à cause des limitations de notre langues ? c'est une autre forme d'interrogation portant sur le meme dilemme. L'experience peut ici, comme ailleur nous aider a repondre, non ?
 

Voies transversalles / alternatives

Discussion

Ces idées ont donné lieu à une discussion sur irc.

page ecrite par Denis en Septembre 1998